Le Wap permet d’accéder à des services aussi divers qu’utiles. Mais il reste bridé par la vitesse du réseau GSM (limité à 9600 bits/s contre 56 kbits/s pour les modems des ordinateurs classiques).
De plus, les écrans ne permettent d’afficher que quelques lignes. L’envoi d’un E –mail se résume donc à l’envoi d’un message court (SMS) à bien réfléchir. Lancer une recherche sur Internet ? Bonne idée, mais le temps de lire la moindre recherche, le forfait (ou la batterie) sera épuisé.... Autant chercher un cyber-café.
Ensuite, il est possible d’accéder dès aujourd’hui à bon nombre de services. Même si les éditeurs étoffent leur palette de services, ils devront convaincre les utilisateurs de les utiliser et surtout les habituer à les payer. De plus, les systèmes de facturation à la durée sont très mal adaptés : impossible d’enregistrer une page sur un téléphone ! Encore une fois, lancer une recherche découragera rapidement n’importe quel client rapidement au vu de son prix.
Mais le Wap porte dans sa conception même son principal défaut : Le WML porte les mêmes erreurs que le HTML : là où tout webmestre devaient tenir compte des spécificités des navigateurs Internet (Internet Explorer et Netscape Communicator par exemple), il devra maintenant tenir compte des spécificités de chaque type de portable : taille d'écran, nombre de touches, fonctions spéciales,...) afin d'en exploiter le potentiel.
Les promesses du Wap ne pourront être tenues avant l'apparition de nouveaux téléphones mobiles mieux adaptés à ses services.
C’est pourquoi, "la généralisation du Wap prendra du temps. Il faudra attendre au moins 2001 avant que les utilisateurs n’adoptent les nouveaux services inédits, et que les entreprises n’équipent leurs collaborateurs nomades de téléphones Wap pour que ceux-ci accèdent au système d'information de l’entreprise." [01net]