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Le format japonais : I-Mode
Au Japon, plus de 24 millions de mobiles sont abonnés à des services en ligne, dont au moins 15,5 millions à I-Mode, un format concurrent au Wap lancé en février 1999 par le premier opérateur de télécommunications japonais, NTT Docomo.
Le format I-Mode :
Un tel écart par-rapport au format européen s'explique par quelques petits avantages :
- La Transmission sans fil par paquets : sans rentrer dans les détails : On est toujours connecté, et on ne paye que quand on utilise
Inutile donc de se connecter pour savoir si on a reçu un message....
- Le c-HTML qui sert de base au format I-Mode est une version compacte du format HTML. Ce dernier est celui utilisé pour les pages Web destinées aux ordinateurs classiques.
Le Wap utilise un format différent, WML, qui nécessite une réécriture complète des pages.
- Les Spécifications Techniques sont libres : ainsi, tout-un-chacun peut proposer un site de service I-Mode. Il existe déjà 31 000 sites...
- Une Grande disponibilité : Si lors d'une session I-Mode, un appel arrive, la 'session données' est stoppée temporairement durant la communication vocale pour reprendre ensuite. (On peut prendre un appel pendant qu'on surfe)
La prochaine version : WCDMA (Widebrand-Code Division Multiple Access)
Lancé officiellement en Janvier 2001 dans la région de Tokyo au Japon, WCDMA est un équivalent au format GPRS (General Packet Radio Service). Il préfigure les réseaux de Troisième Génération. Ces formats proposeront environ 30 kbits/s dans un premier temps et atteindront entre 115 et 200 Kbits/s.
De plus, il devient possible d'utiliser des applications Java, ce qui permettrait de :
- Sécuriser les transactions en ligne
- Proposer des informations et des jeux mieux illustrés
Les prévisions de NTT DoCoMo varient entre 100 000 et 150 000 abonnements pour la première année.
Le format I-Mode peut-il s'exporter ? Pas sûr...
A travers un partenariat avec l'hollandais KPN Mobiles, NTT DoCoMo souhaite proposer l'I-Mode en Europe.
Mais David Baverez, senior analyste du gestionnaire de fonds Fidelity Investments, lors des Journées internationales de l'Idate de novembre 2000, émettait de sérieux doutes. Selon lui, le succès de l'i-mode est très lié au contexte national nippon et aux particularismes suivants : « l'échec de NTT à développer Internet sur le fixe au Japon, sa position de quasi-monopole qui lui a permis d'imposer son standard et l'ouverture de sa plate-forme aux services ».
[http://interactif.lemonde.fr/article/0,3649,2894--136730-0,FF.html]
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