Mais XML excelle toujours dans les échanges entre applications.
Au départ, il faut que les systèmes s’échangent la manière de formater les données, un schéma. Les schémas remplacent les DTD (Document Type Definition) : il n’est plus nécessaire d’envoyer le schéma avec l’application. Il faut donc que chaque secteur d’activité s’accorde sur une sémantique commune pour que les entreprises puissent s’échanger des informations de manière fiable et standardisé.
Avant d’être émis, le document XML est soumis à vérification par un parser qui vérifiera que la syntaxe est conforme au schéma utilisé. De même, à la réception, l’application utilisera de nouveau un parser pour extraire les données.
Java est un langage de programmation dont la syntaxe est proche du C++ (il est réputé plus sécurisé). Son principal intérêt est d’être multi-plateforme. Il est développé par la société Sun.
XML peut devenir une solution concurrente à Java en proposant une solution de remplacement pour certains traitements lorsque Java n’est pas supporté par le serveur. XML est également multi-plateforme et vise aussi l’interopérabilité entre des environnements hétérogènes.
Pourtant, XML doit être tout de même associé à un langage de programmation pour réaliser des traitements.
Ainsi, le mariage Java-XML est aujourd’hui le plus adapté pour ce type d’applications. Pour les échanges, un protocole de transport, tel Corba (préconisé par Sun) ou DCOM (la solution de Microsoft) doit être utilisé.
L’explosion du volume de données pose de gros problèmes pour l’édition, le stockage ou l’indexation des documents. En utilisant la norme XSL, XML, ce travail pourrait être très utile : il permettrait " tout simplement " de séparer le contenu, la structure et la présentation du document...
La GED (Gestion Electronique des Documents) est un terme que l’on applique généralement aux gros systèmes documentaires gérant des données complexes, mais très structurées. Dans ce domaine SGML s’est imposé comme un standard incontesté, malgré sa complexité...
D’après les experts, XML serait capable de couvrir 80% des besoins pour seulement 20% de la complexité de SGML. Un outil idéal pour s’attaquer à la masse des documents non structurés, comme les documents bureautiques ou les pages HTML.
" XML constitue un moyen simple de structure l’information éparse et désorganisée, donc de la rendre plus accessible. " (Eric Soudier, directeur adjoint de J-Way). Ainsi, l’information peut être préparée dès sa sortie de la base de données.
De plus, XML permet, grâce à XSL de personnaliser le document source en fonction du média de publication. Site web, Wap.....
XML permet de créer un format unique qui permet de faire communiquer des applications qui étaient jusque là incompatibles. Ainsi, les moteurs d’EAI (Enterprise Application Interface) intègrent la possibilité aujourd’hui de pouvoir émettre, modifier et recevoir des messages XML tout en traduisant dans ce format pivot les messages propriétaires. Ainsi, on peut faire communiquer des outils de PGI, GRC et toutes les autres plate-formes de commerce électronique.
Des places de marché B-to-B apparaissent (Oracle, CommerceOne, Ariba...) gérant XML et intégrant des éléments susceptibles de faciliter l’intégration de systèmes d’information.
Mais la principale difficulté restante est la nécessité pour chaque secteur d’activité de définir un et un seul schéma (ou DTD) spécifiant la structure des messages transmis. Ces définitions sont encore propriétaires aux outils utilisés, mais celles-ci sont en phase de normalisation au sein d’organismes, tel Oasis ou RosettaNet.
Ce document est sous license Creative-Common (by-nc-sa)
: Ce site n'est plus mis à jour. Consultez Arnest.net pour plus de dossiers et d'informations. Me contacter.