N'attendez pas de votre docteur qu'il partage votre malaise. S'il se sent concerné, il risque de perdre son objectivité scientifique.
Soyez encourageant en permanence. Votre docteur mène une vie rude et dificile, et a besoin de toute l'attention et de tous les encouragements possibles
Essayez de souffrir de la maladie pour laquelle vous êtes traité. N'oubliez pas que votre docteur a une réputation professionnelle à soutenir.
Ne vous plaignez pas si le traitement ne vous provoque pas les bienfaits attendus. Il vous faut vous persuader que votre docteur a procédé à une étude approfondie et exacte de la vraie nature de votre maladie, et que cela transcende n'importe quel symptôme, ou invalidité que vous puissiez connaitre.
Ne demandez jamais à votre docteur ce qu'il fait et/ou pourquoi il le fait. Il est présomptueux de penser que des choses aussi profondes puissent être expliquées en des termes que vous puissiez comprendre.
Soumettez-vous avec empressement à tout nouveau traitement expérimental. Bien que le traitement ou l'opération puisse ne pas vous remettre sur pied, l'article médical qui en résultera attirera beaucoup l'attention.
Payez vos factures médicales rapidement. Vous devriez considérer comm un privilège le fait de contribuer, bien que modestement, au bien-être des médecins et autres bienfaiteurs de l'humanité.
Ne souffrez pas de maladies que vous ne pouvez vous permettre. C'est de l'arrogance pure et simple de contracter des maladies se trouvant au-dessus de vos moyens.
Ne révélez jamais les mauvais résultats issus du traitement par votre docteur. La relation patient-docteur et privilégiée, et vous avez le devoir sacré de la protéger de toute exposition publique.
Ne mourez jamais en présence de votre docteur, ou pendant un de ses traitements. Cela ne fera que lui causer des inconvénient et de la gêne inutiles